Page:Bacon - La Nouvelle Atlantide de François Bacon, 1702.djvu/268

Cette page n’a pas encore été corrigée

Nous mîmes encore deux mois à arriver dans le port de la capitale du Pérou. Nous nous y reposons de nos fatigues : Alphée prétend partir dans un an pour la Chine et le Japon, selon sa première vue : pour moi j’attends avec Euphranor et quelques autres, une occasion favorable pour repasser en Europe.

   Cléon ayant achevé de lire : Lorsqu’il est question de faire des projets, lui dit Philarque, l’on se forme toujours des idées grandes et magnifiques ; et quand on vient à l’exécution, l’on est obligé de s’en tenir simplement à ce qui est faisable, selon les temps, et selon les lieux. Les Trinobantes n’ont point d’établissement pareil au collège de l’ouvrage des six jours, nonobstant le plan merveilleux que Bacon leur