Page:Bacon - La Nouvelle Atlantide de François Bacon, 1702.djvu/253

Cette page n’a pas encore été corrigée

nous avertit qu’il ne reviendrait de quelques jours.

   Euphranor jugeait encore la difficulté des vivres insurmontable lorsque nous nous revîmes le lendemain, et que je lui communiquai les espérances que le capitaine nous avait données. Il me dit que la vente des marchandises était déjà fort avancée, et qu’il n’y avait pas lieu de douter qu’avant deux jours, nous n’eussions tout notre bien en argent comptant. Nous remîmes à nous entretenir plus au long quand Alphée serait de retour, parce que les mesures que nous, avions à prendre dorénavant, dépendaient de ce qu’il aurait fait. Je priai Euphranor d’envoyer tous les soirs son valet se promener dans l’endroit où nous étions, afin que j’eusse la commodité de l’avertir quand il en serait temps.