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avec qui j’avais fait connaissance.

   Le changement merveilleux qui arriva dans notre île, et les grandes espérances que les fidèles conçurent lorsque la vertu même monta sur le trône avec le vaillant Josias, me donnèrent la plus agréable occasion du monde de repasser dans ma patrie. Que notre joie fût courte, mon cher Cléon, et que les jugements de Dieu font impénétrables ! Je m’attachai au nouveau monarque je fus témoin de ses heureux commencements hélas ! je le fus aussi de l’inconstance fatale de sa fortune.

   J’ai suivi le sort de ce vertueux Prince. Après avoir admiré son intrépidité et son zèle ; je suis venu admirer sa constance et la soumission de sa volonté