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pris à tout hasard la résolution de les écrire en peu de mots dans la pensée que du moins je pourrais les communiquer à Joabin.

   Il y avait longtemps que ce juif ne nous était venu voir parce que, comme nous l’avons remarqué, le Gouverneur l’avait mis au service du Père, qui fit à Méliar un séjour beaucoup plus long qu’on ne se l’était promis. À la fin il vint un jour me trouver à ma chambre, comme j’y étais seul ; Le Père, me dit-il en entrant avec sa familiarité ordinaire, est fort content de l’attention avec laquelle vous l’avez écouté, et m’a chargé de vous assurer de nouveau de son affection.

   Je souhaiterais, lui répondis-je, qu’il voulut bien aussi m’en donner une nouvelle marque en satisfaisant à un petit nombre de questions