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son humeur, jointe au désir de revoir sa famille, lui fit embrasser mon conseil. Il me promit de veiller, et de me donner avis de tout.

   Pour moi, je m’occupai pendant les jours suivants, à mettre par écrit non seulement ce que je savais de la Maison de Salomon ; mais aussi ce qui nous était arrivé pendant notre voyage, résolu d’en continuer la relation, si Dieu me laissait la vie. Quand cela fut à peu près achevé, je me mis à méditer et à raisonner en moi-même, sur le discours du Père ; et il me sembla qu’il manquait quelque chose à mon instruction. Je n’osais néanmoins espérer qu’on éclaircit mes difficultés ; Car quelle apparence y-a-t-il, disais-je, que je revoie le Père ? et si je ne le revois pas, qui répondra à mes demandes ? Je