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j’aurais peut-être devinée sans le trouble ou j’étais, me remit tout à fait ; et pendant tout le chemin, je témoignai par ma contenance prendre beaucoup de plaisir à une cérémonie qui ne m’avait guère plu d’abord.

   Quand nous fumes de retour, mes camarades me témoignèrent une si grande envie de savoir ce qui s’était passé dans la conférence, qu’il fallut leur en rendre compte aussitôt après le dîner. Le Proviseur dîna avec nous ce jour-là, ce qu’il n’avait pas encore fait et fut présent au récit que je fis. Après qu’il fut achevé, il me dit ; vôtre mémoire est excellente, mais il ne faut pas vous y fier entièrement. Suivez mon conseil et mettez par écrit le discours du Sage, afin de n’en rien perdre, et de le communiquer plus entier aux peuples de vôtre continent ; si néanmoins les