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pour le supplier d’éclairer nos esprits et de sanctifier nos travaux ; en les dirigeant à une bonne fin.

   Nous avons aussi coutume de visiter de temps en temps, les principales villes du royaume, et de faire part à leurs habitants, des secrets utiles que nous avons jugés à propos de ne plus tenir cachés. Versés dans la divination naturelle, nous prédisons la peste et les autres maladies contagieuses, l’abondance nuisible des insectes, et autres animaux malfaisants ; la famine, les tempêtes, les tremblements de terre, les inondations, les comètes, la qualité de l’année : nous enseignons comme il faut prévenir le mal, et nous instruisons le peuple des précautions dont il se doit servir.

   Après ce discours, le Père se leva ; aussitôt je me mis à genoux suivant