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chaleur. Les uns la rendent vive et soudaine, les autres forte et durable ; il y en a pour les chaleurs douces et modérées, pour les inégales et les tranquilles, pour les humides et les sèches et pour toutes les autres. Nous imitons surtout la chaleur du soleil, par l’action inégale, périodique, et comme circulaire, que nous donnons à nos feux par ce secret nous produisons les plus grandes merveilles, Nous imitons aussi la chaleur des fumiers, des ventres d’animaux, du sang, des corps vivants, du foin enfermé avant d’être sec, des chaux vives, et des autres substances de pareille nature. De plus, nous avons des instruments qui excitent la chaleur par le mouvement seul, des endroits propres aux insolations les plus