Page:Bacon - La Nouvelle Atlantide de François Bacon, 1702.djvu/154

Cette page n’a pas encore été corrigée

moindre utilité que les vers à soie et les abeilles que vous connaissez.

   Je ne m’arrêterai pas à vous parler des maisons où nous faisons du vin, du cidre, de la bière et d’autres boissons ; ni de celles où l’on fait toutes sortes de pain ; ni des cuisines où dans la vue de produire certains effets, l’on prépare des consommés, et des nourritures rares et inusitées. Les grappes de raisins nous donnent du vin ; mais les sucs de plusieurs autres fruits nous servent aussi de boisson ; ainsi qu’un assez grand nombre de liqueurs faites avec différentes sortes de grains et de racines, et plusieurs mélanges composés de miel, de sucre, de manne, de fruits secs, de larmes qui coulent des arbres et de moelle de roseau. Ces boissons se conservent les unes plus, les