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l’humide radical, soit enfin pour chasser une infinité de maladies.

   Nous avons aussi des vergers, de grands jardins ; mais nous nous appliquons bien moins à y faire de belles allées, et y mettre d’autres ornements ; qu’à y étudier la nature des terres propres aux différents végétaux.

   Les arbres et les arbrisseaux de quelques-uns de ces jardins, ne portent que des fruits propres à faire plusieurs sortes de boissons différentes, du vin. Nous essayons toutes les manières dont on peut enter les arbres, tant ceux qui sont sauvages, que ceux qui ne le sont pas ; et ces expériences produisent plusieurs grands, effets.

   Nous avons l’art de faire venir des fleurs et des fruits avant la saison, de faire germer les plantes, de les faire pousser, de les emmener