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Ces tours nous servent, selon qu’elles sont hautes, ou différemment situées, à faire diverses expériences ; et à considérer la plupart des météores, comme les vents, les pluies, les neiges, les grêles, et quelques-uns de ceux où le feu domine. Il y en a, au-dessus desquelles on a bâti des cellules pour des solitaires, que nous visitons de temps en temps, et que nous avertissons de ce qu’y il est à propos qu’ils remarquent.

   Nous avons de grands lacs, les uns d’eau douce, les autres d’eau salée, qui nous fourniment toutes fortes de poissons, et d’oiseaux aquatiques. Nous y plongeons certains corps naturels, ayant observé une grande différence entre ce qui arrive aux choses que l’on cache dans la terre, et ce qui arrive à celles que l’on met sous l’eau. Nous