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qu’on nous avait donnée ; et quand nous fûmes auprès de lui, il se leva et haussa la main droite dégantée comme en nous bénissant : de notre part nous nous baissâmes, et nous baisâmes les uns après les autres le bord de son étole. Cette action finie, mes camarades sortirent pour me laisser seul ; il fit signe aux deux jeunes hommes de se retirer aussi ; après m’avoir obligé de m’asseoir auprès de lui, il me parla de cette manière en langue Espagnole.

   Que Dieu vous bénisse, mon fils ; je vous ferai présent de ce que j’ai de plus précieux en vous découvrant, pour l’amour de Dieu, et des hommes, le véritable état de la maison de Salomon.

   Mon fils, afin que vous le connaissiez plus parfaitement voici l’ordre que je suivrai.