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mais beaucoup mieux travaillé. Pendant la marche, il tenait la main droite nue et élevée, bénissant le peuple sans dire mot. Tout était tellement rangé dans les rues, que le milieu se trouvait toujours libre, et sans obstacle ; Je ne crois pas qu’il n’y ait jamais eu d’armée mieux ordonnée, que le peuple le fut en cette occasion. Même ceux qui regardaient par les fenêtres, étaient disposés de manière, qu’il semblait que chacun occupât précisément place qui lui était due.

   Après la cérémonie, le juif me dit ; je serai embarrassé pendant quelques jours, et je ne pourrai pas être avec vous à mon ordinaire et comme je le voudrais, parce que le Gouverneur de cette ville m’a chargé de servir le Sage qui vient de faire son entrée.