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des actions de grâces qu’on fait à Dieu, pour la naissance de notre Sauveur, en qui toutes les nations de l’univers reçoivent leur bénédiction.

   Après le dîner le Tirsan se retire encore pour aller prier seul dans un lieu caché au dedans de la maison ; puis il paraît pour la troisième fois, afin de donner sa bénédiction à toute sa race, qui se range auprès de lui comme auparavant. Après que la table est ôtée, il les appelle tous à lui, les uns après les autres, par leurs propres noms, ordinairement selon l’âge d’un chacun, quoique rien ne le contraigne de suivre cet ordre. À mesure qu’il nomme une personne, elle vient se mettre à genoux devant son fauteuil, et le vieillard lui met la main sur la tête, en prononçant ces paroles :