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les femelles demeurent sur pied tout autour, se tenant pourtant assez près des murailles.

   Dans la partie de la salle qui n’est point occupée par l’estrade, il y a deux tables de part et d’autre pour les conviés, qui y mangent avec beaucoup d’ordre et de propreté.

   Sur la fin du dîner qui ne dure jamais chez eux plus d’une heure et demie même dans les plus grandes solennités, on chante un Hymne, composé au gré de celui qui en est l’Auteur.

   Ils ont parmi eux d’excellents poètes, à qui les louanges d’Adam, de Noé et d’Abraham servent toujours de sujet dans ces occasions ; les deux premiers étant les Pères de tout le génie humain, et le dernier celui des croyants et des fidèles. La pièce ne manque jamais de finir par