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couleurs lient ensemble les branches, qui font le tissu de ce pavillon, lequel est ordinairement l’ouvrage de quelqu’une des filles de la famille. Il est couvert par le haut, d’un réseau d’argent et de fin lin, délicatement travaillé ; mais sa matière véritable est le lierre, dont les amis de la famille ont coutume d’arracher quelque feuille ou quelque petite branche, après que la solennité est finie.

   Le Tirsan se met donc en marche, accompagné de tous ses enfants ; les mâles le précédent ; ceux de l’autre sexe le suivent. Si la mère de la troupe vit encore, elle assiste secrètement à la cérémonie, dans une espèce de Loge couverte, dont la porte et les fenêtres ne paraissent pas, et qui est placée au côté droit du fauteuil. Le père étant entré,