Page:Bacon - La Nouvelle Atlantide de François Bacon, 1702.djvu/104

Cette page n’a pas encore été corrigée

ans, de célébrer la Fête de la famille ; le public en fait toute la dépense.

   Deux jours auparavant, le Tirsan, ou Père de famille, prie trois de ses amis, à son choix, de se trouver chez lui avec le magistrat de la ville ou du bourg de sa demeure, et assemble toutes les personnes des deux sexes qui composent sa famille. Ces deux jours se passent à tenir conseil ; le Tirsan, ses amis, le magistrat, s’appliquent à procurer le bien de la maison ; on termine les querelles et les procès, s’il y en a, on cherche des expédients pour tirer de la pauvreté et de la misère ceux de la pauvreté qui y sont tombés ; et l’on trouve toujours moyen de les secourir et de leur fournir une honnête subsistance. Si l’amour de la débauche ou de l’oisiveté en