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est forte, sans être aromatique. Après l’avoir moulue et réduite en poudre, ils la mettent en décoction dans de l’eau qu’ils boivent ensuite aussi chaude qu’ils peuvent l’endurer. Elle se vend dans des boutiques auxquelles par cette raison ils donnent le nom de cafés, et qui répondent à ce que nous appelions des tavernes ou des cabarets. Le café a la propriété de fortifier le cœur de dégager le cerveau, et de faciliter la digestion[1]. Il est certain que l’effet principal de cette liqueur, de la racine et de la feuille du bétel de la feuille de tabac, de l’extrait de pavot (ou de l’opium, appelé dans le commerce l’amphion) dont les

    il transcrit la relation, n’avoient vu le café que brûlé.

  1. L’effet de cette liqueur est produit par quatre causes combinées ; savoir : 1°. l’humor aqueux ; 2°. la chaleur ; 3°. le grillage ou la torréfaction ; 4°. l’huile essentielle de cette baie car chacune de ces quatre causes employée seule produit une partie de cet effet.