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porte sur les genoux ; au lieu que, lorsqu’on descend, il porte sur les cuisses.

Observation sur les animaux qui peuvent quitter leur peau, leurs écailles, etc.

732. Les anciens comparoient l’état d’un animal qui vient de se dépouiller de sa peau, à celui de l’enfant qui, après la rupture de l’amnios ou de l’arrière-faix, vient de se débarrasser de cette enveloppe. Mais cette comparaison nous paroît défectueuse ; car si elle étoit fondée, les animaux renaîtroient, pour ainsi dire, chaque fois qu’ils pourroient se dépouiller ainsi de leur peau. De plus, l’amnios n’est qu’une enveloppe générale et vague qui ne s’ajuste point aux formes des différentes parties du corps ; au lieu que la peau se moule très exactement sur le tout et sur chacune de ses parties. Les animaux qui changent ainsi de peau, sont le serpent, la vipère, la sauterelle, le lézard, le ver à soie, etc. Ceux qui peuvent quitter leur écaille ou leur enveloppe écailleuse, sont le homar, le