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Observation relative aux effets salutaires ou nuisibles de l’usage du vin, même modéré.

727. L’usage du vin est nuisible aux sujets épuisés et d’une constitution fort sèche, mais salutaire aux individus de complexion humide, et qui ont un peu d’embonpoint. La raison de cette différence est, que les esprits du vin s’emparent de cette rosée onctueuse qui imbibe toute la masse du corps ; et, pour nous servir d’une expression reçue, de son humide radical ; ce qui est autant de dérobé aux esprits vitaux. Mais lorsque la quantité de cet humor est suffisante, et même excessive, alors le vin, en absorbant sa partie surabondante, et en desséchant un peu, a, par cela seul, des effets salutaires.

Observation relative aux chenilles.

728. Parmi les différentes espèces de vers, il en est peu d’aussi commune et d’aussi répandue que les chenilles : on