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la combinaison des faits déjà connus, ou par l’analogie des faits, en partie connus, avec les faits entièrement connus, se réduit à des mots ; ce n’est qu’un rêve sérieux, rarement amusant, et presque toujours ennuyeux ; ou, tout au plus, une sorte de jeu d’échecs, très important au jugement du petit nombre qui le sait ; et très frivole aux yeux du grand nombre qui l’ignore.

2°. Elle en est la fin ; car, si nous connoissions assez bien la nature, pour être en état d’en écrire l’histoire précise et complète, nous n’aurions plus besoin de raisonner, et toute la philosophie se réduiroit à une histoire naturelle, développée, résumée, ou appliquée.

Ainsi, nous ne pouvons devenir philosophes, qu’en commençant par être naturalistes ; et c’est pour devenir complètement naturalistes, que nous philosophons actuellement.

Or, cette histoire naturelle, dont nous parlons, et qui est le sujet de cet Ouvrage, n’est point une sorte de boutique,