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nées elles-mêmes par les deux grandes, à l’aide de deux petits pignons, ou de deux petites lanternes.

4°. On placeroit à l’arrière un petit gouvernail, pour diriger la machine ; et sa sensibilité à l’action de ce gouvernail croîtroit en raison des quarrés des vitesses du mouvement progressif.

5°. Pour régler le mouvement des ailes, on emploiera une roue de rencontre, un échappement très commun, surmonté d’un balancier et d’un petit ressort spiral, comme dans les montres et les pendules à ressort ; ou encore une simple vis sans fin, surmontée d’un volant ; ou enfin toute autre espèce d’échappement et de régulateur.

Voilà toutes les indications qu’un lecteur judicieux peut demander à un traducteur occupé à lutter contre une multitude immense de difficultés, et qui, rappelé sans cesse à une entreprise de longue haleine, ne peut que tracer ses idées en courant ; il seroit injuste d’exiger de nous un devis plus exact et plus détaillé. Au reste, dans ces deux exposés, nous sommes beaucoup moins méchaniciens ou météorologistes, que simples logiciens, appliquant la méthode de Bacon à deux exemples intéressans, pour fixer l’attention de cette jeunesse à laquelle nous parlons ; lui offrant un modèle de la manière de diriger son esprit dans l’invention même, et voulant sur-tout la préparer à la lecture de la dixième Centurie, et des deux