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à peu près au temps où le maximum du maximum de froid a lieu ordinairement (c’est-à-dire, à la fin de décembre et au commencement de janvier), on doit s’attendre à un hiver très rigoureux.

Car l’effet général de ce concours (comme nous l’avons observé d’après Toaldo, dans deux des notes précédentes), étant de renforcer la qualité ou disposition de l’air, produite par d’autres causes, il s’ensuit qu’à l’époque ordinaire du maximum de l’hiver, c’est le froid que ce concours doit renforcer.

2°. (T) Il y a, dans l’enchaînement naturel des années et des saisons, un ordre constant, une suite de retours périodiques, fixe, déterminée et dépendante de la révolution de l’apogée et du périgée lunaires ; ordre qui ramène, au bout de huit à neuf ans, et même au bout de quatre à cinq ans[1], des saisons, ou du moins des nuaisons fort semblables. (L) Par exemple, depuis vingt ans, nous avons, tous les quatre ou cinq ans, un grand hiver ; ceux de 75 à 76, de 79 à 80, de 83 à 84, de 88 à 89, et de 93 à 94, ont été conformes à cette règle[2].

  1. Les deux points opposés d’une même période devant produire des effets semblables, et presque égaux, sur les marées de l’océan aérien, comme sur celles de l’autre océan.
  2. Il n’est peut être pas un seul de nos lecteurs adul-