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d’adresse que la droite, parce qu’ils l’ont plus souvent exercée.

Observations sur les frictions.

876. Les frictions font grossir les parties frottées et les rendent plus charnues, comme on le voit par leur effet sur les personnes qui font habituellement usage de ce moyen, et sur les chevaux qu’on a soin d’étriller. La cause de cette augmentation de volume est que les frictions attirent dans les parties frottées une quantité d’esprits et de sang, beaucoup plus grande que celle qui s’y porteroit naturellement. À quoi l’on peut ajouter qu’elles tirent avec plus de force la substance alimentaire de l’intérieur à l’extérieur ; qu’en relâchant la fibre, elles ouvrent les pores, et fraient ainsi un passage plus facile aux esprits, au sang et aux sucs alimentaires ; enfin, qu’elles digèrent ou évacuent l’humor excrémentitiel et superflu qui auroit séjourné dans les parties ; tous effets qui concourent à l’assimilation. On observe aussi que les per-