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Observation sur la nature de l’air.

865. Les nuits ou presque toutes les étoiles paroissent, et où la lune paroit aussi dans tout son éclat, sont plus froides que celles où le temps est nébuleux. La raison de cette différence n’est autre que la sécheresse et la ténuité de l’air, qui, dans le premier cas, le rend plus pénétrant, plus perçant, plus stimulant. C’est par cette même raison qu’il fait plus froid sur les grands continens que dans les îles. Quant à ce qui regarde plus particulièrement la lune, quoique cet astre dispose naturellement l’air à

    fique excède beaucoup plus celle de l’eau, que la pesanteur spécifique de l’eau n’excède celle de l’huile, et qui ne laissent pas de se mêler très exactement avec le premier de ces deux liquides. Il paroit donc que si l’huile et l’eau ne se mêlent ensemble que très imparfaitement, cela dépend beaucoup moins de la différence de leurs pesanteurs spécifiques, que du peu d’affinité que ces deux liquides ont l’un avec l’autre.