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munique qu’en communiquant aussi la substance humide, et non le mode seulement : et pour qu’une liqueur puisse humecter un corps, il faut qu’il se pénètre réellement et substantiellement de cette liqueur. Mais, lorsque les pesanteurs spécifiques de deux corps sont tellement différentes, qu’ils ne peuvent se mêler ensemble, cette pénétration ne peut plus avoir lieu. C’est par cette même raison que l’huile reste sur l’eau sans s’y mêler, et qu’une goutte d’eau qui coule rapidement sur un brin de paille, ou tout autre corps poli, glisse dessus, sans l’humecter[1].

    matière soit susceptible ; et dès-lors l’un et l’autre pourroient se communiquer, sans communication de substances, comme une bille qui en choque une autre, lui communique son mouvement, sans lui communiquer autre chose que ce mouvement même. Mais une telle assertion n’est rien moins qu’un principe incontestable. Ce n’est tout au plus qu’une hypothèse établie sur des conjectures fondées sur d’autres conjectures.

  1. Il y a des liqueurs dont la pesanteur spéci-