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Observation sur le miel et le sucre.

847. Le grand usage que nous faisons du sucre, a fait presque entièrement tomber celui du miel ; ce qui a fait négliger et perdre à la longue les observations qu’on avoit faites sur cette dernière substance et les différens genres de préparations qu’on savoit lui donner dans le temps où on y attachoit plus de prix. En premier lieu, il paroit qu’on tiroit du miel de certains arbres, ainsi que des abeilles ; c’étoient les larmes et

s’assurer s’il veut dire qu’on n’auroit pas besoin d’un grand feu, pour faire avec le mercure ainsi fixé, des vases, des outils, etc. d’un bon service ; ou que ces ouvrages ne seroient pas en état d’endurer un grand feu. Le traducteur latin s’est attaché au premier de ces deux sens ; j’ai cru devoir préférer le dernier, parce que, selon toute apparence, le mercure ainsi fixé sera encore très fusible ; mais on peut, sans inconvénient, adopter les deux sens à la fois, ces deux propositions étant également probables ; et c’est en cela proprement que consiste l’équivoque.