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plomb, ce seroit s’attacher à l’explication la moins probable. Il seroit à propos de multiplier et de varier les expériences de ce genre, afin de voir s’il ne seroit pas possible de fixer ce métal au point qu’on pût lui donner, comme aux autres métaux, telle ou telle forme à volonté. Si le succès étoit tel que je le suppose, on pourroit faire, avec ce métal ainsi fixé, des vaisseaux, des outils, etc. qui seroient d’un assez bon service, pourvu qu’on eût l’attention de ne pas trop les exposer à l’action du feu[1].

    mercure plus solide qu’il ne l’est ordinairement à ce degré de chaleur, mais beaucoup moins que le plomb ne l’est à ce même degré. Actuellement ce linge dont le mercure est enveloppé, se brûle-t-il ? ou la vapeur du plomb pénètre-t-elle à travers ? ces deux métaux sont-ils susceptibles de se combiner, même l’un des deux, ou tous les deux étant dans l’état de vapeur ? Ce n’est pas à nous qu’il faut faire ces questions, mais à l’expérience, qui peut seule y faire des réponses satisfaisantes.

  1. L’expression de l’auteur, dans l’original anglois, est tellement équivoque, qu’on ne peut