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Ce ne sont que des effets un peu diversifiés des causes dont nous allons faire l’énumération, mais sans les appliquer, ni en donner d’exemples, pour épargner au lecteur des longueurs fastidieuses. Ces causes sont :

1°. Le plus ou le moins de disposition des corps à céder à toute force, qui tend à resserrer leur matière dans un plus petit espace, mais sans changer leur capacité extérieure, leur volune total[1].

2º. La résistance plus ou moins grande qu’ils opposent à la séparation de leurs parties et à la solution de leur continuité.

3º. La résistance plus ou moins grande qu’ils opposent à toute force, tendant

  1. Cet énoncé renferme une contradiction, du moins apparente, à moins qu’il ne veuille parler de la contraction ou de la dilatation qui peut avoir lieu dans l’intérieur d’un corps, ses parties les plus extérieures n’étant point déplacées, et ses limites restant les mêmes.