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cire, etc. Mais il faut remarquer que ces corps que nous qualifions de mous, sont de deux espèces : les uns, en cédant la place à d’autres corps, ne changent pas de volume, et ne s’élèvent pas dans des parties différentes de celle qui a cédé. Par exemple, si vous mettez sur de la cire un corps pesant, elle n’augmentera pas de volume, elle ne cédera à la pression que dans l’endroit pressé, et aucune de ses parties ne se soulèvera ; car il ne faut pas s’imaginer que, lorsqu’on fait une empreinte dans de la cire, les parties abaissées par la pression forcent les autres à s’élever ; mais penser que la seule partie qui a été déprimée cède sa place, et que toutes les autres restent où elles étoient. Il n’en est pas de même de l’eau, ni des autres liqueurs qui forment la seconde classe, la partie pressée cédant aussi au corps qui la presse ; mais les autres parties s’élevant en même temps, le niveau de la liqueur monte, et le volume total est augmenté : ce qui, à proprement parler, n’est pas une vraie