détruit toute vivification, en éteignant, pour ainsi dire, le feu vital ; la vivification dépendant principalement de l’action des esprits atténués jusqu’à un certain point, et l’effet direct du froid étant de les coaguler, de les glacer. L’opinion qui attribue la putréfaction à une chaleur étrangère, n’est pas mieux fondée. Il est vrai que, si cette chaleur accidentelle et étrangère, étant excessive, prédomine sur la chaleur naturelle et sur les esprits innés du corps en question, elle tend à le décomposer ou à y produire quelque altération notable. Mais ces effets ont pour cause l’émission ou la compression, ou la suffocation des esprits innés, ainsi que la disposition confuse et l’inégale distribution des parties tangibles, et non un prétendu conflit entre la chaleur naturelle et la chaleur accidentelle.
836. Lorsque la nature tend à opérer