plus humide, les blessures à la tête sont les plus difficiles à guérir ; et dans la nation française, dont la complexion est plus sèche, ce sont les blessures à la tête qu’on a le plus de peine à réduire.
786. Les anciens ont observé aussi que, dans les années où les vents de sud règnent fort long-temps, sans interruption et sans pluie, les maladies, et sur-tout les fièvres, sont très communes ; mais que ces mêmes vents, accompagnés de pluie, n’ont plus des effets si pernicieux. La raison de cette différence est sensible : les vents de midi, par eux-mêmes, donnent à l’air une disposition fébrile et morbifique ; mais, lorsqu’ils sont accompagnés de pluie, ils deviennent rafraîchissans ; ce qui diminue cette chaleur étouffante qu’ils produisent naturellement, et prévient la pléthore, qui en est l’effet. Aussi cette différence n’a-t-elle