Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/161

Cette page n’a pas encore été corrigée

server des maladies épizootiques ou contagieuses. Peut-être le nitre et la craie, mêlés ensemble, et tempérés l’un par l’autre, rempliroient-ils cet objet.

Observation sur certains sables qui ont de l’affinité avec le verre.

779. On prétend que, dans une vallée située au pied du Mont-Carmel (en Palestine), on trouve un sable qui paroît avoir la plus grande affinité avec le verre ; affinité si grande qu’il convertit en une substance vitreuse les substances minérales qu’on y tient plongées ; ou que réciproquement il convertit des morceaux de verre en ce sable primitif qui en est comme la matrice : double conversion fort étrange, pour peu qu’elle ait quelque réalité. On peut, avec assez de probabilité, l’attribuer à quelques fourneaux naturels, renfermés dans le sein de la terre, et, en général, à la grande chaleur qui règne dans les terres situées au- dessous. Ces auteurs, toutefois, ne font mention d’aucune éruption de flammes