Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/89

Cette page n’a pas encore été corrigée

leuse : et les animaux, quoique la plus grande partie de leur chair et de leur substance grasse soit tirée d’alimens de nature huileuse, tels que le pain et la viande, ne laissent pas de s’assimiler aussi une certaine portion de l’eau pure qu’ils boivent. Mais ces deux moyens de conversion, de la substance aqueuse en substance huileuse, je veux dire, la combinaison et l’assimilation, produisent leurs effets à l’aide d’un appareil très compliqué de couloirs et de lentes filtrations dans une infinité de canaux déliés et tortueux, par la longue durée d’une chaleur douce et presque uniforme ; enfin, à force de temps.

L’exemple de la troisième espèce, c’est un commencement, une ébauche de putréfaction ; comme on le voit par les eaux croupies et par les fèces des eaux distillées ; deux sortes de substances qui ont je ne sais quoi d’huileux et d’onctueux.

L’exemple de la quatrième espèce, c’est l’édulcoration de certains métaux ; tels que le sucre de saturne, etc.