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air et à la rosée, le devint aussi ; ce qui porteroit à croire que la putréfaction avoit gagné de proche en proche, et s’étoit communiquée peu à peu aux parties restantes de ce bois.

7°. Un autre morceau de bois mort de même espèce, qui d’abord ne luisoit point quoiqu’il eût déjà été exposé au grand air, ayant été mis à l’air de nouveau pendant une seule nuit, devint lumineux.

8°. Un autre morceau de bois pourri, qui étoit d’abord lumineux, mais que nous avions tenu pendant cinq où six jours dans l’intérieur de la maison, et qui commençoit à se dessécher, avoit perdu sa propriété de luire ; mais, exposé ensuite une seconde fois au grand air, il la recouvra[1].

9°. Des morceaux de ce bois, que nous avions tenus pendant sept jours dans un lieu sec, avoient aussi perdu la propriété

  1. Il ne dit pas si c’étoit durant le jour ou durant la nuit, ni combien de temps il l’avoit tenu à l’air.