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pelet, etc. Cependant quelque figure qu’on puisse donner à ce bois, dès qu’il paroîtra lumineux, cette figure cessera d’être distincte ; ses contours seront mal terminés, et elle paroîtra aussi vague que celles qui se trouvent sur un chenet ou tout autre morceau de fer, le paroissent lorsqu’il est chauffé jusqu’au rouge ; les limites de la lumière et de l’ombre qui doivent être distinctes pour marquer le contour et les différens traits, devenant alors très confuses[1].

6°. Nous retranchâmes d’un morceau de ce bois toute sa partie lumineuse, la section se terminant bien précisément à l’endroit où il cessoit de luire ; mais ensuite la partie voisine de celle qui étoit lumineuse, ayant été exposée au grand

  1. Par la même raison qu’on ne peut tracer une figure distincte sur un papier humide ; parce que la lumière, que lance ce corps rougi au feu, se répand dans l’espace environnant, on plutôt dans l’air ambiant qui boit, pour ainsi dire, cette lumière.