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ce genre, au traité qui aura pour objet spécial toutes celles qui se rapportent à la médecine, nous nous contenterons, pour le moment, de traiter des autres genres de putréfaction ; exposé sur lequel répandront un grand jour toutes ces indications que nous venons de donner dans l’article précédent, en dénombrant et spécifiant toutes les causes qui peuvent provoquer ou accélérer la putréfaction. Car ôter toutes les causes qui peuvent provoquer ou accélérer la putréfaction, n’est-ce pas prévenir, arrêter ou retarder la putréfaction ?

343. Le premier de ces moyens dont il s’agit, c’est le froid. On sait, par exemple, que les alimens tant solides que liquides, se putréfient ou s’aigrissent moins vite durant l’hiver que durant l’été. On sait aussi que les fruits et les fleurs, gardés dans des glacières, conservent assez long-temps leur fraîcheur, leur couleur, leur odeur, leur saveur, etc. l’effet du froid, qui contracte ces corps et rapproche leurs parties tangibles, étant de re-