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Expérience relative à la guérison des blessures.

677. Parmi les observations des anciens, je trouve celle-ci : des peaux, sur-tout celles des brebis récemment écorchées, étant appliquées sur les blessures ou les contusions, empêchent que la partie blessée ne s’enfle et ne s’ulcère, la consolident et la guérissent complètement. On dit que le blanc d’œuf a la même propriété ; ce qui vient sans doute de ce que ces deux substances visqueuses et tenaces recollent doucement les deux lèvres de la plaie, ou les petites parties séparées par le coup ; et, sans comprimer excessivement la partie malade empêchent que les humeurs ne s’y portent en trop grande quantité.

Expérience relative à la substance grasse répandue dans la chair des animaux terrestres.

678. Il n’est presque point de chair qu’on ne puisse convertir en graisse ; il