Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/384

Cette page n’a pas encore été corrigée

c’est un sujet que nous avons déjà traité.

596. Le second genre de moyens est de répandre sur le terrein des substances de différentes espèces, comme marne, chaux, sable marin, ou de jeter sur la terre à cultiver, d’autre terre : par exemple, celle qu’on trouve au fond d’un étang ; ou encore de mêler ensemble ces substances ; ou enfin de combiner ces substances avec ces terres. La marne est celle qu’on préfère ordinairement comme ayant plus de graisse, sans avoir l’inconvénient d’échauffer excessivement les terres. Ce qui en approche le plus, c’est le sable marin ; il doit une partie de sa nature fécondante au sel dont il est imprégné, et qu’on peunt regarder comme la première ébauche, le premier élément de la vie. La chaux a l’inconvénient de brûler les terres, et ne convient qu’aux terres froides, humides et argileuses. Mais, comme je l’ai appris d’un cultivateur intelligent, c’est une erreur de croire que la chaux est avantageuse aux champs à grain, et ne convient point aux