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dans une même espèce. Il en est d’arrondies, d’allongées, jamais de quarrées. Il en est d’autres dont le bord ou le limbe est dentelé comme une scie ; ce qu’on observe rarement dans les fleurs ; car la dentelure des pétales de l’œillet, ou de certaines variétés de la giroflée, nous paroît avoir moins d’analogie avec celles dont nous parlons, qu’avec les découpures des feuilles de chêne ou de la vigne ; mais on n’en voit point dont le limbe soit perlé[1].

Observations diverses sur les différences caractéristiques des plantes.

591. Il est peu d’arbres ou de plantes plus petites, où les fleurs paroissent avant les feuilles, comme sur le pêcher, l’amandier, le cornouiller, l’épine noire, etc. mais dans la plupart les feuilles devancent les fleurs ; c’est ce qu’on observe

  1. Il en est pourtant dont le bord est crénelé, c’est-à-dire, dont les dents ont une forme arrondie, et qui approchent de celle dont il parle.