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se couvrir d’une grande quantité de mousse. Je présume qu’il en doit être de même des arbres exposés aux vents froids[1]. Il est également probable que, si, après avoir étêté un arbre, on couvroit la coupe de quelque matière visqueuse et compacte, on obtiendroit le même effet, et qu’on parviendroit également à ce but en arrosant les arbres avec de l’eau de fontaine très fraîche.

545. Il est une espèce de mousse, d’une odeur très suave, et dont les parfumeurs font usage ; elle croît sur le pommier. Dirigez vos observations vers cet objet, afin de savoir comment elle se forme, et de quelle nature elle peut être ; car, ce genre de mousse étant de quelque prix, c’est dans cette vue même que nous venons d’indiquer quelques expériences pour faire croître et multiplier la mousse à volonté.

  1. Le froid qui, en rapprochant les petites parties, arrête ou ralentit ainsi le mouvement de la sève, tient lieu d’une ligature.