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c’est à cause de la sécheresse même de cette espèce de sol, qui, ne contenant pas assez d’humidité pour engendrer des plantes proprement dites, en contient toutefois assez pour produire de la mousse. Cependant lorsque la surface de ces corps s’amollit et se résout par l’effet naturel de la vétusté ou de toute autre cause, on y trouve quelquefois de véritables plantes, entr’autres la pariétaire[1].

Au reste, la mousse a presque toujours de petites tiges, un peu espacées entr’elles, outre son chevelu, qui est plus bas et rampant.

538. Elle croît encore sur les terrasses ou dans les allées et les avenues exposées au froid et tournées vers le nord, assez ordinairement dans celles où la terre est fréquemment foulée et battue, sur-tout peu de temps après qu’elles ont été sablées

  1. Ces végétations, et la grandeur des plantes qu’on trouve sur ces toits ou ces murs, paroissent dépendre plutôt de la quantité de terre que le vent y a portée.