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ses dans du foin, et celles qui l’avoient été dans de la paille, avoient aussi sensiblement mûri, mais elles étoient un peu moins avancées que les autres (cependant nous trouvâmes que le foin avoit, à cet égard, quelque avantage sur la paille). La raison de leur effet commun, est que le foin et la paille n’ont qu’une chaleur très foible, très douce, très renfermée, et qui n’est point de nature à dessécher le fruit.

324, Enfin, celles qui avoient été simplement renfermées dans une boîte, étoient parvenues à leur point de maturité, ce qui peut s’expliquer ainsi : l’air renfermé et comme emprisonné, est doué d’un certain degré de chaleur, comme le prouve celle des étoffes de laine, des fourrures, de la bourre de laine ou de soie, etc.

Nous devons avertir qu’à chacune de ces pommes mises en expérience, nous avions eu l’attention d’en joindre une autre, de même qualité et de même espèce, qui étoit restée dans l’air libre,