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noyaux, mais aussi en empêchant la sève médullaire de s’élever par le milieu de l’arbre, et en la forçant, par une sorte de révulsion, à monter par les parties latérales et extérieures ; par exemple : en perçant l’arbre jusqu’à la moelle, et insérant un coin dans le trou ; ce qui seroit d’autant moins étonnant, que la moelle a une affinité manifeste avec cette substance dure et compacte, qui se trouve ordinairement dans l’intérieur du fruit ; l’une et l’autre ayant également des aspérités, et occupant le centre.

517. D’autres relations nous apprennent que, pour obtenir des fruits sans noyaux ou sans pépins, il suffit de n’arroser l’arbre qu’avec de l’eau chaude ; et la règle générale sur ce point est, que tout ce qui tend à convertir les arbres sauvages en arbres de jardin (les sauvageons en arbres francs), fait aussi que ceux de cette dernière espèce donnent des fruits sans pépins ou sans noyaux.