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relle, et qui n’en ont jamais d’autres.

507. Ainsi, il seroit à propos de faire de nouvelles observations sur ce sujet, afin de savoir précisément quelle espèce de qualité accompagne ordinairement telle ou telle couleur, et de pouvoir donner aux fleurs telle couleur à volonté, en leur donnant ces qualités qui l’accompagent. Or, dans chaque espèce de fleurs, les blanches ont ordinairement moins d’odeur que celles de toute autre couleur, comme on en voit des exemples dans les violettes simples, les roses, la giroflée et l’œillet de cette couleur, qui ont peu de parfum : observation qu’il faut appliquer également aux fleurs des arbres ; par exemple : celles du cerisier, du poirier, du prunier, qui sont blanches, n’ont presque point d’odeur ; au lieu que celles du pommier (franc ou sauvage), de l’amandier et du pêcher, qui sont rouges, ont une odeur plus suave et plus marquée. La raison de cette différence est que la substance, dont la fleur est composée, est ce qu’il y a de plus pur et de