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simplement contigus, sans être liés ensemble), et de les arroser fréquemment, pour qu’ils s’unissent peu à peu, en vertu de la surabondance de la sève et qu’à la longue ils ne forment plus qu’une seule tige[1]. Cette assertion nous paroît un peu mieux fondée que les précédentes ; la ligature dont nous parlions plus haut ayant l’inconvénient d’empêcher que les deux plantes qui se touchent, ne parviennent à leur grosseur naturelle et la liberté de leur mouvement devant faciliter leur réunion.

Expériences et observations diverses sur la sympathie et l’antipathie de certaines plantes.

Les anciens nous ont laissé un grand nombre d’observations par écrit, ou de traditions sur les sympathies et les antipathies des plantes ; opinions, en quelque manière, consacrées par l’opinion

  1. Toutes ces réunions artificielles de tiges sont autant de greffes par approche.