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taine de jours puis les repiquer surtout si l’on a soin de leur enlever la cuticule la plus extérieure.

470. Nous avons quelquefois ouï dire que, si l’on prend sur un arbre-nain une branche portant un fruit déjà noué, et que, l’ayant courbée avec précaution pour ne pas l’endommager on l’introduise dans un pot de terre, pour la faire passer par un trou pratiqué au fond de manière qu’elle déborde en dessous et qu’ensuite on jette par-dessus assez de terre pour que ce pot en soit entièrement couvert cette branche donnera un fruit extrêmement gros au-dessous du pot[1]. Au fond, cette expérience est analogue à celle qui consiste à mettre les plantes dans des pots ; avec cette différence, toutefois, qu’ici il n’y a point de

  1. Cette description n’est rien moins que claire : il paroît qu’il faut courber la branche pour la faire entrer dans le pot avec le fruit noué ; puis assujettir cette branche à l’aide d’un petit échalas piqué auprès, de peur que l’élasticité de cette branche ne puisse la relever et la faire sortir du pot.