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ce que, dans le premier cas, la concoction est plus parfaite. Mais on obtiendra plus sûrement le même effet et par la même raison, en ayant l’attention de choisir pour cette greffe, un tronc de qualité inférieure à celle du scion à greffer ; autrement l’action de l’ente pourroit être émoussée et affaiblie par celle du tronc qui l’auroit adoptée.

On prescrit ordinairement de greffer le poirier et le pommier sur le cognassier.

468. Outre les moyens d’amélioration exposés jusqu’ici, on prétend que le fumier de porc, mêlé avec de la sciure de bois, des raclures d’érable, de la paille hachée, etc. (sur-tout si l’on a soin de les laisser en tas pendant un mois, pour leur donner le temps de se putréfier et de se consommer) fournit un très bon engrais, et un vrai restaurant pour les arbres à fruit.

469. On prétend aussi que pour se procurer de plus gros oignons il faut les mettre hors de terre les laisser ainsi se dessécher en partie pendant une ving-