Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/157

Cette page n’a pas encore été corrigée

quées à la culture en grand, pourroient devenir très fructueuses ; la plupart des matières employées pour ces macérations, étant à vil prix, et de telles préparations n’étant rien moins que dispendieuses ; ce qui suppose qu’on se seroit assuré par des expériences en petit, et suffisamment réitérées, que cette accélération artificielle de la germination n’ôte rien à la qualité du grain, comme il est naturel de l’espérer ; ces deux effets, l’accélération de la germination, et la bonne qualité du grain, n’ayant au fond qu’une seule et même cause ; savoir : la force de la semence, et comme il semble qu’on puisse le conclure de nos premières expériences.

On pourroit faire la même épreuve sur d’autres grains, sur d’autres semences ; enfin, sur des pépins, des noix, des noyaux[1], etc. car il se pourroit que

  1. Au lieu de faire macérer des noyaux ou des cailloux, ce qui reviendroit quelquefois au même, cassez le noyau et plantez l’amende ; car ce n’est certainement pas le noyau qui germe ; et faites