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Viennent ensuite les deux bougies dont l’une étoit en partie composée de lait, et l’autre, en partie d’eau : leur durée fut à peu près égale à celle de la précédente ; cependant celle où il y avoit de l’eau, eut, à cet égard, un peu d’avantage sur les deux autres.

Les quatre dernières pétilloient fréquemment et lançoient des étincelles.

La bougie où l’on avoit mis du nitre, ne resta allumée que pendant douze secondes, et encore pendant ce temps si court, elle lançoit continuellement des flammèches qui se convertissoient aussitôt en vapeurs.

Celle dont le soufre faisoit partie, ne dura pas plus que la précédente ; le soufre quise ramassa autour de la mèche y ayant bientôt formé une croûte très dure, qui l’éteignit.

Ainsi, l’addition du sel commun à la cire augmente la durée d’un huitième, et l’addition de l’eau l’augmente d’un cinquième.

370. Après avoir ainsi varié les expé-